samedi 30 septembre 2023

Qu'est-ce que l'Art ?

  Avec les félicitations du Jury








Marc VERAT
1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS
A chaque époque son art officiel. Parfois l'artiste l'ignore, parfois celui-ci y adhère plus ou moins et, plus rarement, s'y oppose ouvertement.
Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible.
Aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif :
En exprimant son point de vue - En traitant l'information - En la rediffusant.
Alors, profitons-en !
Sur Internet depuis septembre 1999, mise à jour en octobre 2021
 
SYNOPSIS
AVANT PROPOS
JUSQU’OU PEUT-ON ENCORE PARLER D’ART
FACE A LA CRISE DE LA REPRESENTATION
QU’EN EST-IL DE LA NOTION D’ESTHETIQUE ET DE GOUT ?
QUELLE POSITION ADOPTER
L’EQUILIBRE EST-IL ROMPU ?
VERS UN AUTRE CRÉDIT ET DE NOUVELLES PERSPECTIVES ?
QUELLE POSITION ADOPTER FACE A L’ART CONCEPTUEL
LES EXPOSITIONS D’ART CONTEMPORAIN ET LE PUBLIC
LES VOIES AMBIGUES DE LA RECONNAISSANCE
LE LIT DE TRACEY
A PROPOS DES RÉSEAUX
QUELS RÔLES POUR LES POUVOIRS PUBLICS ?
FAUT-IL REDUIRE LA COMMANDE PUBLIQUE ?
CERTAINES INSTITUTIONS ONT-ELLES ENCORE UN AVENIR ?
L’ART CONTEMPORAIN ET LA POLITIQUE
UN EXEMPLE CONCRET ET SIGNIFICATIF
VISITE DU CENTRE D’ART DE POUGUES
LES ORDONNANCES DE L’EAU
AIMEE A JAMAIS, ROSE DE PERSONNE
LA DECHETTERIE DE J.C. LARDROT
RENCONTRE D’UN CENTRE D’ART AVEC UN FONDS REGIONAL
LA CONSERVATION A TRAVERS POLLOCK, HAMILTON, STELLA
LA TECHNIQUE FACE A LA CONSERVATION
LES CHEMINS DE LA MODERNITE
VERS UNE PEINTURE PLUS POPULAIRE
LE ROMANTISME : BERCEAU DE L’ART MODERNE
DE L'ACADEMISME A L’IMPORTANCE DE LA LUMIERE
CONTRE LA PHOTOGRAPHIE, L’OEIL DE CEZANNE
L'INFLUENCE DE LA PHOTOGRAPHIE
LES LIMITES DE LA PEINTURE
A L’AUBE DES GRANDES MUTATIONS
DU SPIRITUEL DANS L’ART
DE LA NOUVELLE OBJECTIVITE AU SURREALISME
TOUJOURS PLUS LOIN DANS LE DERISOIRE
LA TENTATIVE DE LA NOUVELLE FIGURATION
VERS UN NOUVEL ART OFFICIEL FRANCAIS
SUPPORT-SURFACE
GRANDEURS ET MISERES DES ARTISTES
VERS UN ART CONCEPTUEL ET MINIMALISTE
LE GILET JAUNE ICONOCLASTE
L'ART ACADEMIQUE ENTRE AU CENTRE D'ART
UN ITINERAIRE RECOMMANDE
ART CONTEMPORAIN ET ENSEIGNEMENT
EDUCATION NATIONALE - Etat des lieux
FAUT-IL SUPPRIMER LE MINISTERE DE LA CULTURE ?
POUR CONCLURE
CONCLUSION  PROFIL TYPE
TEMOIGNAGES
LE MIROIR AUX ALOUETTES
CULTURE, ETAT DES LIEUX
UN EDIFIANT PROGRAMME
FAIT DIVERS AU MINISTERE

Marc VERAT
1998 - L’ART ACADEMIQUE
Dans les encyclopédies d'art et jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres réservés à la peinture académique se trouvent étrangement sous-représentés ou même carrément absents.
Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la seconde moitié du XIXème siècle, ne considèrent que l'art romantique et réaliste, Manet et les impressionnistes ou, parfois, le symbolisme.
Ceux qui hier et de leur vivant ont été reconnus et adulés, c'est-à-dire les peintres académiques et "pompiers", ont purement et simplement été rayés des cadres de l'histoire de l'art.
mise à jour : janvier 2020
https://gallica.bnf.fr/blog/22032019/la-presse-dans-gallica?mode=desktop
https://travail-de-memoire.pagesperso-orange.fr/Les-Modeles-pour-Artistes.pdf

L'ART ACADEMIQUE
L'ENSEIGNEMENT DES ARTS AU XIXe
LE BAL DES ARTS
CARACTERISTIQUES DE LA PEINTURE ACADEMIQUE
LES CONCOURS DE L'ACADEMIE
LES PRIX DE ROME DE PEINTURE
CONCOURS DE LA FIGURE PEINTE
LES ETUDES ACADEMIQUES
LES DEPOTS REGLEMENTAIRES
L'IMPORTANCE DES SALONS
LES PEINTRES ACADEMIQUES
LES ACHATS D'ETAT A LA FIN DU XIXe
LES FICHES TECHNIQUES
LES LIEUX D'EXPOSITION A PARIS
LE NU AU SALON
L'IMAGE DE LA FEMME
LES FEMMES DU HAREM
FEMMES ET PEINTURES
LE NU ACADEMIQUE
LES MODELES FEMININS
LE SIECLE DU NU
CARTES CPA ET NU
ATELIERS D'ARTISTE
LE PRIX DE ROME
LA MIXITE DES ETUDES
PAFA - LES ARCHIVES
LES NYMPHES ET LA PHOTOGRAPHIE
JEAN-LEON GEROME
WILLIAM BOUGUEREAU
BOUGUEREAU A L'ACADEMIE JULIAN
PAUL MERWART
MADELEINE LEMAIRE
LEON COMERRE ET D'AUTRES
ALPHONSE MUCHA
UN PEINTRE ACADEMIQUE
LE COURRIER FRANCAIS
PARIS - PALETTE, LES RAPINS
ITINERAIRE TYPE
LES BEAUX-ARTS EN 1968
LES ANNEES BEAUX-ARTS NANTES
SYNOPSIS
BIBLIOGRAPHIE- LIENS


La règle du copyright : L'image rentre d'ordinaire dans le domaine public 70 ans après le décès de son auteur aux États-Unis d’Amérique, en Australie, dans l’Union Européenne...
En principe, dans les musées publics nationaux, l'oeuvre, donc généralement son image appartient au patrimoine de tous.
La licence Creative Commons Zero (CCØ) est une licence libre Creative Commons permettant de copier, modifier, distribuer et représenter l’œuvre, même à des fins commerciales, sans avoir besoin de demander l’autorisation. Paris Musées, par exemple, indique ainsi qu'il n'y a pas de restrictions concernant les droits d'auteurs du fichier numérique représentant les œuvres appartenant déjà au domaine public. Cette licence garantit le libre accès et la réutilisation par tous des fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière pour un usage commercial ou non. Ce corpus comprend donc des reproductions d'une œuvre dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans, durée au-delà de laquelle son œuvre passe dans le domaine public et qui est la reproduction d’un bien culturel.
Cette licence, de plus en plus courante, paraît logique dans la mesure où, en France, la conservation des oeuvres est généralement assurée par des fonctionnaires rémunérés par des fonds publics.
L'enseignement des Arts demeure tout particulièrement sensible aux modes, aux influences du moment. Un exemple tout personnel :
Dans l'immédiat après mai 68 et afin d'obtenir plus sûrement son diplôme, il fallait mieux présenter un travail sur "La longue marche de Mao" qu'un travail sur "L'Evangile de Matthieu", avec un ensemble traité plutôt de manière abstraite que figurative.
Aujourd'hui, l'heure, à défaut de performance plus ou moins conceptuelle, reste encore à l'installation. Mais qu'en sera-t-il demain ?
Et peut-on parler d'une exception culturelle française ?
Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi le "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit surtout pour ce "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.
Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques rares artistes européens, comme Soulage, bénéficieront également du soutien américain.
https://marc-verat-pdf.blogspot.com/2023/05/marc-verat-les-liens-pdf.html


Académie Julian rue du Dragon, atelier de Bouguereau vers 1890

Marc-Verat@wanadoo.fr

mercredi 20 septembre 2023

L'enseignement des Arts fin de siècle


La formation artistique au XIXème siècle comprenait, parallèlement à l'école des Beaux-Arts, de grands ateliers privés qui disposaient de modèles vivants et qui étaient appelés des "Académies". Le dessin avait là aussi une importance particulière car il entrait dans la pratique de nombreux métiers et ouvrait sur des professions artisanales assez variées.

Le débutant était mis devant des modèles de gravures qui représentaient des éléments du corps humain dans toutes les positions, et qu'il devait copier inlassablement jusqu'à la maîtrise complète. Il commençait en général par la forme jugée la plus simple à reproduire, c'est-à-dire le nez et terminait par le pied ou l'oreille considérée traditionnellement comme plus difficile. Ayant acquis les bases du dessin, l'élève continuait à reproduire des gravures mais d'après des oeuvres consacrées comme les marbres antiques de Michel-Ange. Il apprenait ensuite à rendre le contour et le relief par des hachures et par l'estompe. L'étape suivante était le fameux exercice d'après la bosse. Placé devant une copie en plâtre d'une œuvre de la statuaire classique, l'élève devait s'initier aux mystères de la demi-teinte, des proportions, de l'ombre et de la lumière. Après avoir observé et reproduit la nature sur le modèle vivant durant le cours de nu académique, celui-ci pouvait enfin passer au dernier niveau de sa formation : la pratique de la peinture, de la sculpture. Véritable moment de consécration longtemps espéré.

Ce qui constituait la spécificité et justifiait l'existence de ces cours privés était l'apprentissage de la peinture et de la sculpture puisque ces techniques n'étaient pas dispensées au départ par l'Ecole des Beaux-Arts. L'élève apprenait davantage en observant ses camarades travailler, en les interrogeant, que par l'enseignement direct qu'il pouvait recevoir du "patron". Celui-ci ne visitait l'atelier en général que deux fois par semaine et ses leçons se bornaient à une simple correction des travaux, parfois accompagnée de commentaires plus ou moins subjectifs sur la nature et les principes immuables de l'Art. Si la discipline, c'est-à-dire la peinture ou la sculpture, différait du dessin de l'école des Beaux-Arts, le principe de jugement restait identique puisque le "patron" se confondait le plus souvent avec le professeur qui corrigeait le soir à l'école les mêmes élèves qu'il avait le matin dans son atelier privé. Le cursus et les critères académiques ne pouvaient donc n'être que respectés.
Néanmoins, le maintien intransigeant des principes esthétiques du "grand genre" par les membres de l'Académie, fut de plus en plus souvent contesté par les candidats au Prix de Rome qui restaient dans l'obligation de leur faire parvenir des travaux fidèles à cet esprit. Les élèves avaient probablement conscience d'être dans l'obligation de perpétuer un style à bout de souffle et condamné finalement aux seuls achats publics. La peinture d'histoire ne représentait déjà plus qu'une part infime du marché privé et les artistes du grand genre était de moins en moins appréciés, la mise en oeuvre d'une réforme pédagogique devint donc, à terme, une nécessité.



A Paris comme en province - Cours de nu académique à l'Atelier Chatigny de Lyon


On aime se déguiser et parodier les grands thèmes retenus par l'histoire de l'art


Groupe d'étudiants, alors exclusivement masculin, Ecole des Beaux-Arts de Paris après 1870


Villa Medicis, l'Académie de France à Rome, un objectif prestigieux
dans la formation des Ecoles des Beaux-Arts jusqu'en 1968





Elle fut prestigieuse cette école des Beaux-Arts de Paris, dernière du nom d'ailleurs, les autres, celles de province, ne s'appellent plus ainsi depuis les années 70-80.









mardi 16 mai 2023

MARC VERAT - LES LIENS PDF & WAYBACK MACHINE



Nous vous informons qu'à partir du 5 septembre 2023, le service Pages Perso Orange-Wanadoo fermera définitivement. 
Une éventuelle redirection restera active jusqu'au 5 septembre 2024.
The Wayback Machine est une initiative d'Internet Archive, une organisation à but non lucratif, qui crée une bibliothèque numérique de sites Internet et d'autres artefacts culturels sous forme numérique. D'autres projets incluent Open Library & archive-it.org.
Le téléchargement peut parfois être long et à relancer.




















MARC VERAT, cliquez sur les liens pdf

Montbéliard - Pougues, de nombreuses peintures de 1970 à 2000

Paris 2024, le Département de la Nièvre et la Régie Autonome des Transports Parisiens

50 ans de création, mai 2023

Histoires de Modèles Fin de siècle - Sarah Brown - l'Art académique

Pougues-les-Eaux, les Portes et le Métro

CV - Eloge de l'Image

Marc VERAT, les peintures

1996 - Art contemporain et Institutions, le paradoxe et l'arbitraire

Les Donneuses d'eau du Parc Saint-Léger de Pougues - octobre 2012

"JE SUIS LA NIEVRE" pendant le Covid 19

Les Affiches des expositions 1974 - 2017

Passy-les-Tours, déclinaisons en novembre 2016

Les Peintures 1972 - 2002 – Synopsis

La Loire un fleuve royal

Urbex 2015 - Les usines Lambiottes

Contrat d'artiste du 7 septembre 1977

ACMA - Gerly comp



Marc VERAT

1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS

A chaque époque son art officiel. Parfois l'artiste l'ignore, parfois celui-ci y adhère plus ou moins et, plus rarement, s'y oppose ouvertement.
Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible.

Aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif :

En exprimant son point de vue - En traitant l'information - En la rediffusant.
Alors, profitons-en !

Sur Internet depuis septembre 1999, mise à jour en octobre 2021





 



Marc VERAT

1998 - L’ART ACADEMIQUE

Dans les encyclopédies d'art et jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres réservés à la peinture académique se trouvent étrangement sous-représentés ou même carrément absents.
Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la seconde moitié du XIXème siècle, ne considèrent que l'art romantique et réaliste, Manet et les impressionnistes ou, parfois, le symbolisme.
Ceux qui hier et de leur vivant ont été reconnus et adulés, c'est-à-dire les peintres académiques et "pompiers", ont purement et simplement été rayés des cadres de l'histoire de l'art.

mise à jour : janvier 2020







La règle du copyright : L'image rentre d'ordinaire dans le domaine public 70 ans après le décès de son auteur aux États-Unis d’Amérique, en Australie, dans l’Union Européenne...
En principe, dans les musées publics nationaux, l'oeuvre, donc généralement son image appartient au patrimoine de tous.

La licence Creative Commons Zero (CCØ) est une licence libre Creative Commons permettant de copier, modifier, distribuer et représenter l’œuvre, même à des fins commerciales, sans avoir besoin de demander l’autorisation. Paris Musées, par exemple, indique ainsi qu'il n'y a pas de restrictions concernant les droits d'auteurs du fichier numérique représentant les œuvres appartenant déjà au domaine public. Cette licence garantit le libre accès et la réutilisation par tous des fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière pour un usage commercial ou non. Ce corpus comprend donc des reproductions d'une œuvre dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans, durée au-delà de laquelle son œuvre passe dans le domaine public et qui est la reproduction d’un bien culturel.
Cette licence, de plus en plus courante, paraît logique dans la mesure où, en France, la conservation des oeuvres est généralement assurée par des fonctionnaires rémunérés par des fonds publics.


L'enseignement des Arts demeure tout particulièrement sensible aux modes, aux influences du moment. Un exemple tout personnel :
Dans l'immédiat après mai 68 et afin d'ob
tenir plus sûrement son diplôme, il fallait mieux présenter un travail sur "La longue marche de Mao" qu'un travail sur "L'Evangile de Matthieu", avec un ensemble traité plutôt de manière abstraite que figurative.
Aujourd'hui, l'heure, à défaut de performance plus ou moins conceptuelle, reste encore à l'installation. Mais qu'en sera-t-il demain ?

Peut-on parler d'une exception culturelle française ?
Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi le "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit surtout pour ce "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.
Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques rares artistes européens, comme Soulage, bénéficieront également du soutien américain.

 



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POUGUES LES EAUX, France
1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS - A chaque époque son art officiel. Parfois l'artiste l'ignore, parfois celui-ci y adhère plus ou moins et, plus rarement, s'y oppose ouvertement. Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible. Aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif...